Dégustation du 29 juin 2017
Cet imposant cigare fait partie de la série de Montecristo axée sur le golf, et qui trouve son origine sur le tournoi de golf organisé à Cuba en 2009.
A cru, on a des senteurs d’humus gras, de sous-bois, de cèdre. Le module bénéficie d’un très bon tirage.
1er Tiers : On entre immédiatement dans la danse : cèdre et armoise s’entrecroisent, le cèdre cédant ensuite le pas au bois dur, l’armoise étant toujours présente. Une transition vers le deuxième tiers par le poivre noir.
2ème tiers : On a affaire à du costaud : une succession de saveurs de bois dur, de poivre noir et de cuir dur s’enchaînent, puis recommencent. Une pyrolyse s’impose, due tant à l’accumulation des goudrons qu’à un problème de construction du module.
3ème tiers : Pas d’originalité, mais de la puissance, où armoise, poivre noir et bois dur tiennent la dragée haute.
Conclusion : Cet aigle est un cigare « de chasse », à l’instar du cazador de Romeo y Julieta. Un cigare à l’ancienne à ne pas mettre entre toutes les mains.
Peut-être un peu jeune, quelques mois de cave auraient l’affiner en gommant quelques imperfections dans sa construction parfois aléatoire. Néanmoins, un module largement recommandable, qui pourra accompagner des ballades automnales.
Me Philippe GIRARD