Particularité : deux caissons différents, deux aspects différents ( claro et maduro) et pas que l’aspect… Le claro, à cru, présente un excellent tirage. Cuir et bois doux Le maduro pour sa part est entre le fruit confit et le nougat glacé La dégustation commence par le claro. 1er tiers Allumage à l’allumette Surprenant : du caramel Le cigare se durcit très vite avec de l’âcreté. Sous cette pointe amère apparaît de l’angélique. Cigare un peu jeune. Pyrolyse. 2ème tiers Du cuir doux avec un peu de bois de crayon. La transition vers du cacao délicatement lacté se fait en douceur. 3ème tiers Un étonnant confit de vin rouge Le cigare se renforce. Cuir de Russie et bois dur. Final rassasiant. Cigare méritant de vieillir, beaucoup d’originalité. Très prometteur. La suite avec le maduro 1er tiers Allumage à l’allumette Nous nous trouvons face à une vitole plus classique, exprimant cuir et poivre noir. De timides épices font leur apparition en fin de premier tiers. 2ème tiers Va s’exprimer ici du bois dur légèrement acidulé, cette pointe allégeant la fumée. Par la suite, des touches de café grillé font de fugaces apparitions. 3ème tiers Le cigare s’adoucit, le cuir blond, le bois de cèdre s’installent Des notes d’armoise pointent sous un cuir qui se durcit. Final de cacao légèrement lacté. Rassasiant. Un cigare plus classique, dans la lignée des modules destinés aux amateurs éclairés. Presqu’un cigare de promenade automnale dans des sous-bois. Plus dur et puissant que la liga traditionnelle de Hoyo de Monterrey. À voir évoluer avec le temps.
