Les cigares anejado sont vieillis de 5 à 8 ans avant commercialisation. Le double baguage est effectué peu de temps avant la mise en boîte. Il s’agit du cinquième module de cette série.
A cru : cigare bien rempli, très bon tirage, des saveurs mêlées de café-crème, muscade et cassis.
1er tiers : Surprise ! L’entrée en matière est brutale. On débute sur un goût légèrement carné, renforcé par du bois dur et du poivre blanc. L’évolution s’effectue sur du cuir de Russie (le cuir sous-tendra toute la dégustation ) avec un peu d’amertume poivrée. Celle-ci va progressivement s’effacer au profit d’empyreumatique : du café très torréfié, façon ristretto.
2ème tiers : Le cigare devient suave. Le café se civilise. Des saveurs de cuir blond font leur apparition, renforcées par du poivre blanc. On apprécie une agréable linéarité.
3ème tiers : Il convient d’ôter (en la décollant, la cape est fragile) la bague « anejado ». Une légère pyrolyse peut être effectuée. On reste sur les empyreumatiques. Tout d’abord du cacao amer relevé d’agrumes, puis un final d’expresso serré.
Conclusion : Très bon cigare, à l’aspect agréable, à la cendre régulière. On regrette presque qu’il ne soit pas plus long. Pour amateurs avertis cependant.