Le petit frère de l’Edmundo, issu de la gamme éponyme, distribuée à partir de 2004.
Bon tirage à cru. Du bois tendre, teinté d’humus et légèrement poivré,
1° tiers : La vitole entre tout de suite en jeu:bois dur et poivre gris, tirage parfait pour un module de cette taille et de ce diamètre. Le bois dur va évoluer vers le cèdre, apportant concomitamment un savoureux bouquet d’épices,
2° tiers : Le cigare s’arrondit, des pointes d’angélique apparaissent. Il prend son rythme de croisière, un peu linéaire.
3° tiers :Une transition vers du cuir de Russie et du bois dur casse la routine du deuxième tiers. Le poivre noir picote agréablement le palais. La combustion est toujours parfaite, sans à-coup, ni carotte. Ne pas hésiter à retirer (délicatement) la bague pour profiter de la dégustation jusqu’à s’en brûler les doigts. La puissance est au rendez-vous du final, mais… sans qu’une pyrolyse ne soit nécessaire.
Conclusion : L’évolution de la gamme de Montecristo nous a apporté un rajeunissement de la marque, avec des modules toujours aussi faciles à déguster, mais plus trapus dans leurs saveurs. Bénéficiant d’un roulage plus soigné que la gamme classique (numéros 1, et 3 à 5), car moins de manufactures le fabriquent, le Petit Edmundo sait être rassasiant en un temps de dégustation relativement réduit. Un très bonne approche de cigares corsés, que ne délaisseront pas les amateurs et amateurs éclairés, mais qui permettront à des fumeurs plus novices de faire leurs premiers pas vers des cigares « d’homme ». Le troisième tiers appelle une dégustation avec un alcool blanc glacé. Une framboise d’Alsace apportera un contrepoin